Ils n’aiment pas la lumière électrique, trop forte, qui ne laisse pas un recoin dans l’ombre. Ils aiment Les Contes de la lune vague après la pluie et peuvent représenter les esprits des morts ou ceux des vivants. Leurs étranges apparitions sont parfois désirées ; pour les nommer, on emploie divers vocables[1]. On les fait vivre, danser et chanter avec accompagnement orchestral : on leur donne la parole et on les admire dans des spectacles de nô. On les représente dans l’art pictural traditionnel et contemporain...
Notes sur les fantômes japonais
Article publié dans le n°1192 (16 avril 2018) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)