« … Le motif principal de Pasternak, celui de la catastrophe comme bonheur impromptu » : on ne peut mieux saisir un homme, sa lutte, son destin. Jusque dans cette résonance musicale du lexique : motif, impromptu. Quand on songe à ce que fut la musique pour Pasternak : un point de départ, devenu tout de suite point d’intersection de deux autres routes, la philosophie et la poésie. Il choisit finalement cette dernière et s’y engage en « homme pour qui le trait impeccable de la destinée est plus important que le bien-être personnel ». Ecce homo...
Pasternak vivant
Article publié dans le n°1050 (01 déc. 2011) de Quinzaines
Boris Pasternak
(Fayard)
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