Qui connaît les comptes rendus jouissifs que l’auteur du Paradoxe sur le comédien consacre à neuf des Salons bisannuels tenus au Louvre entre 1759 et 1781 a l’habitude de lire des recréations de scènes imaginées par un écrivain souvent peu satisfait de ce qu’il voit. Diderot n’hésite pas à utiliser la littérature pour la comparer à l’art, privilégiant le plus souvent une peinture narrative dans laquelle il espère retrouver une expérience esthétique comparable à celle que procure la lecture des œuvres des grands auteurs.
La rivalité entre texte et image ne se solde pourta...
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