Si le passe-montagne du sous-commandant Marcos dissimule son visage, on n’en devine pas moins son sourire, car son texte passe fort bien dans le défilé pourtant étroit de la littérature révolutionnaire, entre les parois de l’engagement et du prosélytisme. La « digne rage » n’a rien d’atrabilaire, elle est jubilatoire, exempte de tout ressentiment. Les citations qui ouvrent les chapitres sont savoureuses : « Le problème avec la réalité, c’est qu’elle n’y connaît rien en théorie. Le problème, avec ceux et celles qui sont différents, c’est qu’il leur arrive de beaucoup se ressembler entre e...
Révolution des femmes sans féminisme
Article publié dans le n°1003 (15 nov. 2009) de Quinzaines
Politique de la piété. Le féminisme à l'épreuve du renouveau islamique
(La Découverte)
Saisons de la digne rage
(Climats)
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