« Me retourner vers le passé me donne le vertige, provoque chez moi un grand trouble », écrit Richard Peduzzi. Il a affronté ce « vertige », ce « trouble » et y a manifestement puisé la force de son livre. Comme Lucien Attoun, il est remonté jusqu’à l’enfance, jusqu’aux temps de la formation. À moins de dix ans d’écart, mais de ces années décisives qui font naître ou non avant la Seconde Guerre mondiale, tous deux ont fait un difficile apprentissage de l’existence, vécu des études perturbées, commencé à tracer un chemin solitaire. Ils p...
Se retourner vers le passé
Article publié dans le n°1120 (16 janv. 2015) de Quinzaines
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