Le parcours de Stanley Cavell était toutefois bien plus singulier que celui de ses collègues, puisqu’avant de devenir professeur à Harvard Cavell était parti en tournée avec des orchestres de jazz, avait envisagé et entamé une carrière de compositeur de musique à la Julliard School et passé une bonne part de sa vie à voir des films au cinéma. On connaît le génie éclectique de Cavell, les différents objets qui ont été les siens : Wittgenstein, Austin, Shakespeare, Beckett, le cinéma hollywoodien, le romantisme américain d’Emerson et de Thoreau, le modernisme en art. Mais le moteur de son ...
Stanley Cavell, intellectuel américain
Article publié dans le n°1198 (16 juil. 2018) de Quinzaines
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Alain Ksensee