Dans sa longue vie, si souvent et continûment tragique, elle avait perdu d’abord, sans le savoir immédiatement, son père et son frère au fort de Kaunas probablement, assassinés par les nazis avant la mort de sa mère, Yvonne, à Bergen-Belsen. Après la guerre et la Shoah, en 1950, elle perdit sa sœur Madeleine dite Milou, survivante avec elle d’Auschwitz-Birkenau, et le tout jeune fils de celle-ci dans un accident de voiture ; enfin, l’autre drame absolu fut la mort de son propre fils Claude-Nicolas. Dans ses dernières années, frappée par la maladie, elle perdit tour à tour sa sœur De...
Adieu à Simone Veil
Article publié dans le n°1178 (01 sept. 2017) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)