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En France, la nouvelle est un genre littéraire qui souffre… et c’est tant mieux ! Car si les éditeurs n’en publient guère, celles qui trouvent grâce à leurs yeux sont souvent de bonne facture. Ainsi, "Hypothermie", troisième recueil d’Álvaro Enrigue, écrivain et journaliste mexicain émigré aux États-Unis, juxtapose vingt récits dont les protagonistes, par le regard qu’ils portent sur leur quotidien, dessinent en filigrane un archétype : l’homme de la classe moyenne confronté à la perte de ses illusions.

« Je suis un écrivain de qualité, mais personne ne le sait » affirme en incipit le narrateur du « Stylo de Dumbo », nouvelle qui ouvre le recueil et qui, d’un point de vue formel, pourrait jouer le rôle d’une préface. On y découvre un écrivain raté, en plein conflit existentiel, obligé de remettre en question sa propre identité et son rôle de père. Sur sept pages, pas une de plus, Enrigue nous dépeint la vie de cet homme, les rapports qu’il entretient avec sa femme et son fils, le regard qu’il porte sur la société et les conclusions qu’il en tire. C’est ironique, efficace et mer...

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