Il n’y a pas de « grandes » et de « petites » littératures. Il n’y a que celles, vitales, qui perdurent à travers les siècles, qui parviennent à se réinventer après nombre d’épreuves, et celles qui se pétrifient ou même se taisent complètement avec le temps, deviennent muettes pour les lecteurs – car les littératures comme les civilisations, pour paraphraser Paul Valéry, sont mortelles – ou, pire encore, se transforment en leur contraire : un divertissement qui tue la créativité et dégage un sentiment de vide. La littérature serbe appartient aux premières citées. Mais elle aussi...
Une littérature presque millénaire
Article publié dans le n°1213 (16 avril 2019) de Quinzaines
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