Après la chute du mur de Berlin on a, à l’image de Francis Fukuyama, proclamé et remis au goût du jour un vieux concept hégélien, la fin de l’Histoire, Histoire avec H majuscule, cette même Histoire qui se réveilla dans les Balkans, à peine quelques années plus tard, tel un volcan en éruption. Surpris par la violence des chocs suscités par une série d’événements dramatiques survenus dès le début de cette nouvelle ère supposée posthistorique – disparition de la Yougoslavie, guerre civile (1991-1995), bombardement de la Serbie par l’OTAN (1999) –, les écrivains serbes se son...
Le roman serbe depuis 1990 : un exemple de vitalité et de résistance
Article publié dans le n°1213 (16 avril 2019) de Quinzaines
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