D’emblée, dès La Ville et les Chiens (1963) il avait su mettre à profit sa triste expérience juvénile d’un collège militaire de Lima et son apprentissage récent des techniques narratives nord-américaines pour un livre qui prenait le lecteur à la gorge. Quatre ans plus tard il publie, avec le bref récit intitulé Les Chiots, une fiction construite sur le croisement subjectif et objectif de la parole, qui demeure encore aujourd’hui d’une audace confondante en son efficacité inouïe. Il fait alors indubitablement figure d’écrivain d’avant-garde. Presque dans le même temps le...
Vargas Llosa et son traducteur
Article publié dans le n°1052 (01 janv. 2012) de Quinzaines
Le rêve du Celte
(Gallimard)
Ce que je sais de Vargas Llosa
(François Bourin)
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