Les unes et les autres – lettres ou photographies – nous parlent certes, mais de façon bien différente. Les lettres sont des paroles vivantes, écrites dans le présent, les photos un langage iconique, inscrit dans le passé. D’emblée, une forte dissimilarité nous saisit dans cet élan qui porte la pensée d’aujourd’hui – une certaine labilité du vécu – à interroger l’apparence stable d’un autrefois familial, recueilli en quelques portraits intimes ; un élan qui revient sans cesse à une disparition inacceptable.
Trois de ces portraits sont reproduits dans l’ouvrage : en ouve...
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