Rahimi se réfère exclusivement à Crime et Châtiment. Dès l’incipit, son personnage, Rassoul, est placé devant la problématique de Raskolnikov : « À peine Rassoul a-t-il levé la hache pour l’abattre sur la tête de la vieille dame que l’histoire de Crime et Châtiment lui traverse l’esprit. » Le jeune homme est désormais aux prises avec son sentiment de culpabilité. Il reste sans voix, hébété, incapable de rien avaler, délirant, s’il ferme les yeux, des cauchemars l’assaillent. Il erre dans sa ville de Kaboul en proie au chaos. Quel est le statut d’un meurtrier co...
A la manière de…
Article publié dans le n°1037 (01 mai 2011) de Quinzaines
Maudit soit Dostoïevski
(P.O.L.)
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