Sophie Robert réalisait en 2011, avec Vincent Gerhards, alors président de l’association Autistes sans frontières, un film intitulé « Le Mur ou la Psychanalyse à l’épreuve de l’autisme ». En 2014 sortait en salle son deuxième documentaire, « Quelque chose en plus ». Cette année sort son dernier brûlot anti-psychanalyse, « Le Phallus et le Néant », lequel fut suivi de la publication dans l’Obs d’une tribune intitulée « Pourquoi la psychanalyse doit être exclue des tribunaux ». De nombreux psychanalystes s’en émeuvent, répliquent, se défendent, protestent de leur sérieux, de leur légitimité, affirment qu’il y a péril en la demeure.
Notre « communauté » est donc en émoi. À moins qu’elle ne soit occupée à se distraire. Quoi qu’il en soit, Mme Sophie Robert a réussi à faire que de nombreux psychanalystes croient devoir (et donc pouvoir) se référer à l’identité de quelque chose comme « la psychanalyse » et la défendre.
Je crains que l’on ne puisse, à s’alarmer ainsi, que donner des primes à la platitude et à la boursouflure. Non qu’il faille s’interdire de prendre des positions publiques : tout au contraire, il le faut parfois, et même quand il n’y a pas le moindre espoir d’être entendu ; mais, me s...
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