« Je suis la fille du juge Boulouque, du terrorisme, des années quatre-vingt, des attentats parisiens. Et je suis orpheline de tout cela. » Comme dans une tragédie, la narratrice apparaît dans le halo lumineux qui borde la scène et se présente à nous, au moment où le récit s'enclenche. La limpidité de l'expression pourrait masquer ce que cette déclaration liminaire a de profondément déconcertant : comment expliquer cette filiation hybride ?
Le livre s'ouvre avec les attentats new-yorkais du 11 septembre 2001, et se clôt d'ailleurs avec eux. La narratrice, qui ...
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