Le Livre brisé s’ouvre sur la période sombre des années 1940, sur la terreur du jeune Doubrovsky d’être raflé. Des mois à se terrer tel un animal traqué, à faire le mort pour ne pas crever. Alors que la France célèbre le quarantième anniversaire de l’armistice, l’écrivain d’origine juive se souvient qu’il l’a échappé belle, d’un rien. Sauvé par sa bonne étoile, en la personne d’un gendarme ayant prévenu la famille Doubrovsky de son imminente arrestation. À l’approche de la soixantaine, Doubrovsky fait le point, rafraîchit son passé, défriche ses souvenirs et dépose sur le papier...
Chaos formel pour une tragédie pyromantique
Article publié dans le n°1178 (01 sept. 2017) de Quinzaines
Le Livre brisé
(Grasset)
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