Documentariste et auteur d’un polar cheminant dans le Nord-Est parisien (Arab Jazz, Viviane Hamy, 2012), Karim Miské écrit cette fois une très courte autobiographie qui navigue entre Nouakchott, Tirana, Paris et les Pyrénées : entre une tente dans le désert, une statue de Staline, un apéro avec des producteurs de télévision et une maison de la presse où une grand-mère bine des patates ; entre les lieux d’une histoire certes composite mais dont on ne dira pas qu’elle est bigarrée, au risque de la rendre exotique.
Au cœur du livre, il y a une scène d’enfance, ce...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)