Pendant les vacances de la Toussaint, Charles-André Bertrand, professeur de lettres à Nantes, se rend dans la villa Rose dont la clé est cachée dans la souche d’un tremble, cachette qu’il est le seul, hormis les propriétaires, ses amis alors absents, à connaître. C’est son refuge, refuge dans lequel il redevient « citoyen de son enfance ». Un refuge contre quoi ? Là est peut-être la question essentielle. Charles-André, « enténébré », vit dans l’angoisse, guette les journaux, la radio, attend fiévreusement qu’on parle de ce qui s’est passé, une q...
"Citoyen de son enfance"
Article publié dans le n°1095 (16 déc. 2013) de Quinzaines
L'hypothèse de l'ombre
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