D’une quinzaine à l’autre
Une œuvre n’appartient à personne : elle doit vivre sa vie. Mais certains ont considéré que devait leur appartenir celle de François Erval et Maurice Nadeau. Une procédure judiciaire nous oppose aujourd’hui au fils de ce dernier.
Gilles Nadeau fait valoir des droits d’héritier pour nous interdire d’éditer le journal sous la dénomination qui est la sienne depuis 1966. Un jugement de première instance nous oblige provisoirement à renoncer à ce titre. Dans l’attente de la décision de la cour d’appel, nous poursuivrons donc notre aventure avec QUINZAINES, lettres, arts et idées.
« Osez une Quinzaine totale ! »… Un abonné nous suggérait en 2015 d’aborder la culture de manière plus globale. Depuis un demi-siècle, notre journal s’efforce à cette vigilance. Peut-être pas suffisamment. Aussi ne manque-t-on jamais de remarquer l’équilibre des reproches qui nous sont faits : pas assez de littérature ! nous écrit-on ici ; trop de littérature ! nous écrit-on ailleurs ; trop (ou trop peu) de psychanalyse ! Pas assez (ou trop) de poésie ! Rarement du théâtre !… JAMAIS de cinéma !… Notre format de vingt-quatre pages nous contraint, on le sait, à décevoir toujours un peu…
Qu’à cela ne tienne… L’année 2019 ouvrira de nouveaux horizons : aux côtés de nos rubriques habituelles, une critique de l’actualité cinématographique trouvera sa place en dernière page tandis que nous donnerons à lire quelques « échos de la vie littéraire » dans un numéro sur deux. Enfin, si nous privilégions toujours la publication sur papier, nous ne négligerons pas de poursuivre la numérisation des archives du journal afin de vous offrir bientôt un accès à tous nos numéros, de 1966 à 2018.
Je vous remercie pour votre fidélité de lecteurs et vous promets de toujours plus belles découvertes…
Bien sincèrement,
Patricia De Pas,
directrice de la publication.
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