Certains cinéastes, comme Ingmar Bergman, ont progressivement trouvé leur style de film en film et d’année en année. D’autres, en revanche, ont proposé dès leur premier opus un univers absolument cohérent et abouti, une œuvre matrice qui contient en germe l’intégralité de la filmographie à venir. Lola, premier long-métrage de Jacques Demy, dessine par exemple avec une précision stupéfiante les contours d’un univers que le cinéaste n’aura de cesse de revisiter et de déployer afin de constituer in fine une filmographie en forme de « comédie humaine » balzacienne. Lorsque,...
Film vu et à voir
Article publié dans le n°1218 (16 juil. 2019) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)