Le cinéma de Woody Allen n’a jamais cherché à s’accorder au présent. Chaque film du cinéaste peut même être vu comme une tentative de remplacer le monde tel qu’il est par un autre plus drôle, plus harmonieux et moins dépourvu de sens. Dans La Rose pourpre du Caire (1985), le personnage interprété par Mia Farrow rêvait de traverser l’écran de la salle de cinéma afin d’échapper à sa morne existence. Toute l’œuvre de Woody Allen est mue par ce désir d’évasion. En ce sens, son cinéma s’inscrit dans la continuité des comédies sophistiquées écrites par des pionniers du dandysme cinéma...
Film vu et à voir
Article publié dans le n°1220 (01 oct. 2019) de Quinzaines
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