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Iphis et Iante, Ravel : hors des sentiers battus

Variations sur les pièces du répertoire ou création d’« écritures contemporaines » destinées au plateau ? Des metteurs en scène échappent à cette alternative, tels Jean-Pierre Vincent avec Iphis et Iante d’Isaac de Benserade au TGP de Saint-Denis ou Anne-Marie Lazarini avec Ravel d’après Jean Echenoz au Théâtre Artistic Athévains.

Administrateur général de la Comédie-Française, Jean-Pierre Vincent avait prévu de diversifier le répertoire et d’y faire entrer des pièces oubliées. Le temps de son premier mandat, dont il n’avait pas demandé le renouvellement en 1986, il avait pris ce risque supplémentaire par rapport aux habitudes bien établies de la Maison. Aujourd’hui avec sa compagnie, le Studio libre, il choisit de monter une pièce quasiment inconnue : Iphis et Iante. Il n’est pas le premier à la mettre en scène, depuis qu’une édition universitaire l’a fait découvrir en 2000 (1). Mais il lui donne l’...

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