La route du voyage forme la vie, elle participe des grandes forces de la nature. Elle traverse espace et temps, elle traverse les faubourgs des villes, elle favorise les rencontres et les amours sans lendemain, les amitiés et leurs revers. La route est le mouvement même, elle est aussi marginalisation, virée folle ou déambulation de celui qui s’est appelé « clochard céleste » : Jack Kerouac et autour de lui William Burroughs, Allen Ginsberg, Gregory Corso, Gary Snyder, Robert Frank. Nous sommes toujours dans le roman d’apprentissage et la vie se passe dans des trains de marchand...
Jack Kerouac (1922-1969). Vivre pour vivre
Article publié dans le n°1244 (05 mai 2022) de Quinzaines
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