Marielle Macé dresse, dans cet essai, un constat que personne ne songerait à contester : nous avons trop maltraité la nature. La grande exigence de l’essayiste est de partir de ce qui existe, c’est même la première condition de l’action. Sans idéalisme vain, elle accepte le déjà-là, dans tout ce qu’il a de prosaïque : « Des ruines donc ou, sans la patine qui orne un peu trop ce mot, des saccages, des destructions, des pollutions. » Notre mission actuelle et humaine est d’habiter un monde abîmé, qu’il est trop tard ou dangereux de rêver intact. C’est donc une pensée du c...
Propositions pour vivre dans ce monde, car il n’y en a pas d’autre
Article publié dans le n°1221 (05 nov. 2019) de Quinzaines
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