Kerouac, Ginsberg, Burroughs, Kesey, Bukowski… Si les deux premiers lui doivent tout, les autres l’ont croisé, admiré, côtoyé. Et tous ont vu en lui la même soif de liberté, la même énergie débordante qui finira par le tuer, un soir trop froid, près d’une voie ferrée. Le 3 février 1968, le rêve hipster tombe dans le coma pour des raisons un peu floues et ne se réveillera pas. Drogue, froid et déficience rénale ne font pas bon ménage. Que reste-t-il de cette grande gueule, de ce héros, voleur, menteur, séducteur en série ? Que reste-t-il du feu follet qui a enflammé les plum...
"Je n'ai que mon âme à te donner"
Article publié dans le n°1103 (16 avril 2014) de Quinzaines
Un truc très beau qui contient tout. Lettres 1944-1950
(Finitude)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)