Peut-être que dans ce livre, Carlo Ginzburg n’a cherché qu’à démontrer ce qu’il expose dans l’avant-dernière phrase : « En récupérant l’épaisseur de l’histoire, le monde dans lequel nous vivons est plus varié, plus complexe, plus riche. » Pour réaliser ce but, il a mis en œuvre ce qu’il avait appelé dans un texte antérieur[1] « l’euphorie de l’ignorance », c’est-à-dire l’enthousiasme né de la découverte d’informations nouvelles et du plaisir d’apprendre.
Il a donc réuni une sér...
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