Car le mélange des genres n’est guère admis, et c’est précisément cela qui agace. « Je passe pour un peintre qui écrit, et on a pitié de moi », constate Günter Brus (p. 118). On sent que les critiques, ou même le conseil définitif qu’un écrivain de renom, Hermann Schürrer, lui donna un jour « Continue tes barbouillages, tu n’as absolument aucun don d’écrivain » (p. 117), continuent de le blesser. À soixante-dix ans, Günter Brus, dont l’œuvre est aujourd’hui reconnue, entend toujours manier la plume aussi bien que le pinceau.
Ce livre est d’abord l’occasion de nous faire connaître...
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