Vies brèves, vies négligées, vies ordinaires, vies oubliées : le principe majeur de la vie imaginaire consiste à accorder de la valeur à ce qui est d’habitude considéré comme insignifiant, à donner une mémoire aux êtres laissés de côté, « à raconter avec le même souci les existences uniques des hommes, qu’ils aient été divins, médiocres, ou criminels », conformément au programme annoncé par Marcel Schwob à l’orée de son livre Vies imaginaires (1896) : en mêlant les récits de vies de personnes connues et d’anonymes et en les mettant strictement sur le...
L'insignifiant contre l'exemplaire
Article publié dans le n°1131 (01 juil. 2015) de Quinzaines
Inventer une vie
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