La fièvre de Petrov, adapté du roman d’Alexeï Salnikov, est un film complètement russe…. donc déjanté. On pourrait le définir par le mot russe « tasca », la tristesse nostalgique – cette nostalgie, cet humour noir qui naît d’un sens tragique de la vie.
Comment résumer ce désordre filmé ? Le héros, Petrov, un dessinateur de bandes dessinées en proie à une forte fièvre due à un cachet datant de 1977 se laisse entraîner dans une nuit d’ivresse démentielle par son ami Igor dans une Russie post-soviétique.
S’enchaînent alors des plans-séquences démesurés où...
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