Faut-il y voir une de ces métaphores à caractère scientifique si inopportunément détournées, nous a-t-on dit naguère, par les ignorants que nous sommes ? Toujours est-il que le bel ovale dessiné pour figurer un ensemble évoque aisément une table, une tablée, voire un tableau, à telle enseigne qu’en italien le mot tavola assume les deux acceptions. Ainsi embarquée dans sa mémoire, sa culture et son imagination, la romancière se laisse dériver – il s’agit bien plutôt d’un dérapage soigneusement contrôlé – sans qu’il y ait ici la moindre connotation péjorative. Ainsi, par glissements progre...
La gourmande !
Article publié dans le n°1007 (16 janv. 2010) de Quinzaines
La scène
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