Nulle autre voix, le tout dernier roman de l’Algérienne Maïssa Bey, nous raconte l’histoire d’une femme qui tue son mari sadique et pervers. Condamnée à quinze ans de prison, elle y découvre la saleté, la promiscuité et surtout la cruauté faite femme : pour avoir commis de menus larcins, telle détenue se fait rouer de coups ; pour avoir insulté une camarade, telle autre se fait ébouillanter ; pour avoir dénoncé des comportements déplaisants, une troisième se fait balafrer au rasoir. Sa peine purgée, la tueuse, qui restera anonyme tout au long de l’intrigue, se retrouve ...
Le Mal au féminin
Article publié dans le n°1214 (15 mai 2019) de Quinzaines
Nulle autre voix
(L'Aube)
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