Sur le petit plateau de la salle Roland Topor, fermé au lointain par la vue d’un paysage dans la brume, un homme pénètre ; il ne fait pas une entrée d’acteur. Dès l’abord, il crée une relation de proximité avec le public, qu’il laisse faire progressivement silence. Il se désinfecte les mains ; il s’assure de la présence de tel ou tel inscrit sur son carnet de rendez-vous. Ainsi va s’instaurer une circulation entre la parole du comédien Nicolas Bouchaud, celle de l’écrivain John Berger, celle du médecin John Sassall, trois hommes rares chacun dans son domaine.
L’interprè...
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