De nombreux survivants s’acquittèrent de cette tâche, et leurs textes, dont beaucoup sont conservés à la bibliothèque Nubar à Paris, que dirigea longtemps Aram Andonian, lui-même rescapé. Les écrivains qui avaient réchappé jouèrent un rôle décisif dans la transcription et la sauvegarde de ces récits. Plusieurs témoignèrent en écrivains, dont on commence seulement de traduire les textes, un siècle bientôt après la Catastrophe de 1915 – qui avait été précédée, rappelons-le, de deux vagues de massacres, en 1895 sur le haut plateau (qui fit près de 300 000 victimes), et en 1909 dans la régio...
Les Arméniens massacrés, témoignages
Article publié dans le n°1037 (01 mai 2011) de Quinzaines
Dans les ruines. Les massacres d'Adana, avril 1909
(Phébus)
Journal de déportation
(Parenthèses)
En ces sombres jours
(Métis Presses)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)