Nous sommes à Lyon, au soir du 24 de cet incandescent mois de fureur et d’utopie. Le commissaire Lacroix succombe sous les roues d’un camion fou, lancé par des enragés sur le pont Lafayette. Il y a de la reconstitution et de l’enquête aussi. Car la version officielle des circonstances du seul mort de cette insurrection ne résiste pas longtemps à l’investigation. Le policier, soudain brandi en figure expiatoire d’une violence générationnelle, n’a manifestement pas été la victime des « trimardeurs » qui épouvantent tant la bourgeoisie de la Presqu’île.
Voilà pour, disons, ce que l...
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