Son livre échafaude sept histoires toutes différentes, mais qui pourtant aboutissent à un égal point de non-retour. Le récit est pris en compte à la première personne par un narrateur. Ce dernier renvoie l’image d’un homme plutôt jeune qui circule abruptement dans sa mémoire. Il est seul, d’une solitude superlative, existentielle. Et en même temps, ces narrateurs vont accompagnés, ce qui est pire. Ils ont un frère, un double maléfique, une âme damnée, fatalement rencontré un jour ou l’autre. Parfois, Nicole Caligaris lève le voile sur une enfance sauvage, abandonnée, maltraitée. Tel fut,...
Marginaux
Article publié dans le n°1035 (01 avril 2011) de Quinzaines
Dans la nuit de samedi à dimanche
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