Au prix parfois d’une certaine forme « d’eurocentrisme provincial » comme le prétend, dans une critique cruelle, l’historien britannique Perry Anderson ? Peut-être. Il est vrai que les écrits politiques de Habermas n’échappent pas toujours à la tentation de faire du modèle européen la pointe avancée d’une histoire raisonnable – au risque de s’inscrire dans la grande tradition d’une Europe qui éclaire le monde. Reste que ses interventions européennes forcent l’admiration par leur volonté de combiner engagement militant, analyse philosophique de haut vol et attention soutenu...
Pour un fédéralisme tempéré
Article publié dans le n°1068 (16 sept. 2012) de Quinzaines
La constitution de l'Europe
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