Augustin a des cibles : entre autres, les donatistes et les pélagiens, ceux-ci exaltant au moins autant l’effort personnel que l’action de la grâce (et Augustin ne supporte pas quelque réduction que ce soit de la grâce), ceux-là ayant déjà un parfum de ce qu’on appelle aujourd’hui l’intégrisme. Il y a aussi les ariens pour qui le Christ n’est qu’un homme parfait. Entre ces courants, Augustin ne cherche pas un juste milieu : le milieu divin et catholique qu’il nous expose est pour lui le seul juste. Il ne relie pas ce qui à ses yeux ne saurait être relié si peu que ce soit. Pas ...
"Je demande des actes"
Article publié dans le n°1108 (01 juil. 2014) de Quinzaines
Sermons sur l'écriture
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