George semble s’être effacé des mémoires autant en France qu’en Allemagne, ne conservant qu’une place fantomatique dans les histoires de la littérature allemande et les anthologies, alors qu’il fut, au début du XXe siècle, une figure emblématique dont l’œuvre marqua profondément les esprits, parmi lesquels Rilke et Hofmannsthal qui, sans apprécier l’homme, admiraient sa poésie. Paul Celan lui-même aimait réciter certains poèmes de George, dont l’admirable (parmi tant d’autres) Jour d’anniversaire :
Ô ma sœur ! viens e...
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