Whitman demeure sans aucun doute à ce jour le plus grand poète de la démocratie. Loin devant Victor Hugo, républicain certes mais suffisamment imprégné d’épopée napoléonienne pour continuer de rêver l’Histoire comme une légende des siècles, une succession de sujets héroïques d’exception. On dit que Whitman aurait lu Hegel. C’est possible, mais il a surtout lu l’Écossais Carlyle, héritier de droite du philosophe berlinois, pour le contredire. Auxeméry le rappelle à juste titre dans sa préface. Lorsque Whitman décide en 1871 de réunir trois articles parus dans divers journaux pour constitu...
Réévaluer l'entreprise démocratique avec Walt Whitman
Article publié dans le n°1048 (01 nov. 2011) de Quinzaines
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