Robert Davreu vient de mourir à Paris. D’autres diront la stature du poète, salué par les plus grands. Je me limiterai ici à son oeuvre de traducteur. Sa richesse, qui touche à la fois à la poésie, au théâtre et au roman, sa diversité, qui s’étend du grec antique au crétois de l’épopée, et de l’anglais des romantiques au roman anglais et américain le plus contemporain (Graham Swift, Norman Rush), invitent à en dégager les nervures et les fondements. Les traductions de Sophocle, portées à la scène depuis 2011 par Wajdi Mouawad, dont la troupe jouera à partir de janvier le cycle des héros,...
Robert Dravreu, traducteur
Article publié dans le n°1096 (01 janv. 2014) de Quinzaines
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