Celui de Maurice de Cheveigné apparaît comme exceptionnel par son écriture simple, précise, nerveuse. Sa manière concise de décrire lui donne une force rare. Et pour celui qui veut comprendre ce que fut le travail quotidien du clandestin, il est particulièrement éclairant.
En juin 1940, jeune ouvrier chez Berliet, il gagne Toulouse, avec quelques camarades, pour y reprendre son travail. Ce qu’il voit pendant l’exode lui fait comprendre assez vite que l’État républicain et ses armées se sont effondrés. Refusant la capitulation, il cherche le moyen de rejoindre l’Angleterre. C’est ...
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