Les personnages d’Arthur Miller sont des gens ordinaires, des gens « normaux », pour reprendre un adjectif dont l’actualité de ces dernières semaines souligne toute l’ambiguïté. Comme l’écrit Liliane Kerjan dans la biographie qu’elle consacre au tragédien américain, ces personnages portent « une indignation qui court de Salem à Vichy », et que leur géniteur a promenée de New York à Pékin, à Londres ou à Paris. Indignation, donc… À nouveau, le terme nous ramène à l’actualité la plus récente, preuve s’il en est que Miller, ou plutôt l’œuvre qu’il nous lègue, résiste au passage du temps.
Un humaniste américain
Article publié dans le n°1062 (01 juin 2012) de Quinzaines
Ce que je sais d'Arthur Miller
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