Le récit va au-delà des mémoires écrits dans un souterrain chers à Dostoïevski pour nous situer carrément au fond de la fosse où, bien proprement, le cercueil du narrateur a été descendu. Avec une vitre, comme cela se fait parfois, permettant au défunt de « voir ». Oui, voir encore dans cette lucidité résiduelle qui est, peut-être, la persistance à la vie de ce qu’on pourrait appeler l’esprit, ou l’âme pour peu qu’on soit croyant. Et voilà, ils sont tous là autour de la tombe, parents, famille, amis, aimés et mal-aimés, mais au lieu de leur donner voix au chapitre, c’est le mort lui-même...
Alain Ferry et son défunt
Article publié dans le n°1082 (16 avril 2013) de Quinzaines
Rhapsodie pour un librique défunt
(Apogée)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)