Chacun peut légitimement espérer jouir un jour de son quart d’heure « warholien » de célébrité. Pourtant, dans cet essai aussi lumineux qu’intempestif, Pierre Zaoui plaide en faveur de cette expérience « rare et ambiguë », souligne la « joie » et le « plaisir » qu’elle peut offrir, assure même qu’il y un « art de disparaître ».
Regarder sans être vu ses enfants jouer, se fondre dans la foule des promeneurs ou des manifestants, écouter les autres sans avoir à intervenir ou à séduire, s’abstraire de la...
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