« À l’ère des affiches », Comte aurait donc perçu, de manière presque prophétique, le rôle des images et de leur reproductibilité dans la conquête des esprits par la propagande ; le fondateur du positivisme s’est employé à créer et à diffuser « des signes bien constitués », des emblèmes, des insignes, des portraits, des médaillons, des armoiries, des drapeaux (verts plutôt que rouges…). Toute une mythologie iconique dont le vestige le plus connu demeure le drapeau du Brésil, avec le ciel étoilé de Rio et la devise « Ordem e progresso ».
Pour Auguste Comte
Article publié dans le n°1079 (01 mars 2013) de Quinzaines
Auguste Comte. Le pouvoir des signes
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