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Blanchot et la tradition juive

À une époque où l’étiquette de « fasciste » est accolée au nom de Maurice Blanchot comme s’il s’agissait d’une évidence, il est réjouissant de découvrir, grâce au livre d’Éric Hoppenot, à quel point Blanchot est resté proche de la tradition juive, et de quelle façon la Bible – surtout l’Ancien Testament – a constamment nourri et influencé son œuvre. D’où cependant le risque que soit perdu de vue ce qui dans cette œuvre refuse toute foi et toute religion. 
Éric Hoppenot
Maurice Blanchot et la tradition juive
(Kimé)

Dans ce gros livre, qui fut d’abord une thèse, le projet critique d’Éric Hoppenot se déploie et s’élabore sur deux plans distincts : celui où, d’une manière très particulière, Maurice Blanchot absorbe et répète les écrits d’autres écrivains ; celui où l’Ancien Testament nourrit son œuvre. L’ambition de l’auteur est d’identifier « le formidable tissu textuel » qui permet à Blanchot de « dialoguer conjointement avec ses contemporains et avec la source biblique ». Et si l’on constate que, à bien des égards, chaque niveau de ce projet est autonome par rapport à l’autre, tou...

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