Ce père jésuite avait une double face : il fut un efficace paléontologue de terrain et un ardent collecteur de fossiles, élu à l’Académie des sciences ; par ailleurs, il se qualifiait volontiers de « boy du bon Dieu ». Pour expliquer cette dualité, le livre de Jean-Jacques Antier n’échappe pas toujours aux conventions du genre biographique, recourant à l’idée de deux héritages : celui de la mère, « étincelle » qui fit « jaillir le feu », celui du père, représentant des puissances terrestres, donnant « le goût des choses et le sentiment de l’empreinte du temps sur elles ».
Riche d...
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