L’ouvrage de Maëlle Levacher nous rappelle que le journaliste Fréron croyait pouvoir observer, au début des années 1750, un mouvement où la littérature et la science, bien loin de s’éloigner l’une de l’autre, étaient en train de se réunir. Les œuvres de Buffon ou de Maupertuis portaient témoignage de ce mouvement vers une « philosophie aimable », où la rigueur des savoirs ne négligeait pas pour autant le plaisir du lectorat. Mme Roland, prise d’un accès de dévotion et veillant sur ses propres pensées avec scrupule, avait sauté sans le lire tout ce qui, dans l’ouvrage, concernait la génér...
Buffon : littérature, science ou philosophie ?
Article publié dans le n°1038 (16 mai 2011) de Quinzaines
Buffon et ses lecteurs. Les complicités de l'histoire naturelle
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