Nourrie de ces apports antérieurs, Eva Illouz développe depuis la fin des années 1990 une réflexion originale sur l’articulation entre amour et capitalisme. Son dernier ouvrage illustre avec brio l’apport spécifique du regard sociologique sur l’intime. Certes, la psychologie et la biologie préemptent aujourd’hui l’interprétation du sensible ; mais loin d’une preuve de la légitimité supérieure de leur propos, ou de la naturalité des frontières disciplinaires, il faut y voir un signe supplémentaire du régime actuel dans lequel s’enchâssent les discours sur l’amour. Or c’est précisémen...
Amours capitalistes
Article publié dans le n°1075 (01 janv. 2013) de Quinzaines
Pourquoi l'amour fait mal. L'expérience amoureuse dans la modernité
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