La publication de ce nouveau volume, composé comme les précédents de récits, anciens ou modernes (la mort de Marcel Granet côtoie celle de Socrate), d’aphorismes, de réflexions sur les langues anciennes, de connexions inattendues, peut être l’occasion de revenir sur cette forme indécise, entre fiction et pensée, et de faire quelques propositions pour sa lecture. Parce qu’il prend pour objet le mouvement même de la pensée, la solitude qu’elle suppose et son lien à la mort, Mourir de penser invite à ce retour réflexif. On sent bien qu’on n’a pas affaire à la prose argumentative, à...
Comment lire Pascal Quignard ?
Article publié dans le n°1116 (16 nov. 2014) de Quinzaines
Mourir de penser
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